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En savoir plus sur le cursus programmation - 3

Date de l'événement :

Interview de Paul Cerceau, étudiant en 5e année à ARTFX, pour en savoir plus sur le cursus programmation en jeux vidéo de l'école.

LES PREMIÈRES ANNÉES À ARTFX

Avant d’entrer à ARTFX, j’ai fait 2 années de prépa médecine et 1 année de prépa ingénieur qui ne m’ont pas plû mais où j’ai découvert un peu les bases de l’algorithmie et de la programmation. Je suis entré à ARTFX en 1re année pour apprendre les fondamentaux artistiques car j’étais attiré par l’univers des jeux vidéo. Au cours de mes études, j’ai redécouvert la programmation et cela m’a beaucoup plu. La programmation me permettait de rendre mes idées concrètes et d’avoir l’autonomie nécessaire pour faire mes propres jeux.  En 1re année, on a commencé avec Game Maker, un logiciel très pratique parce qu’on pouvait faire des jeux en 2D assez facilement, dans un style pixel art. C’était très bien pour faire ses premiers petits jeux. On a aussi commencé l’apprentissage du C++. D’ailleurs, c’est une spécificité importante d’ARTFX qu’on ne retrouve que dans très peu d’autres écoles. En 2e année, on a basculé sur Unity pour des travaux seul ou en équipe. Le responsable pédagogique, Gaëtan Blaise-Cazalet, nous demandait de rendre un jeu tous les mois. Cette régularité nous incitait à être créatif et à maintenir un rythme. A un moment, je me suis posé et j’ai réalisé qu’en terme de carrière, je me voyais bien faire de la programmation, en gardant le dessin en plaisir. 

La 3e année est l’année de spécialisation. Du coup, les Game Designer et les Programmeurs étaient rassemblés tandis que les artistes formaient une autre classe. L’enseignement était vraiment adapté aux intérêts des étudiants et tourné vers des notions plus techniques comme le C++, qui est très important. D’une part, on avait des cours assez généraux / académiques. On apprenait les bases de la programmation et la façon de bien programmer, des cours d’algorithmie, des cours sur les design patterns. C’était dans le but de connaître les manières d’organiser son code pour qu’il soit le plus propre possible. D’autre part, on avait des cours très concrets, où on allait dans un moteur de jeu et on devait réaliser des choses dans le moteur de jeu. C’était un équilibre super intéressant. Ce que j’ai le plus apprécié dans mes études à ARTFX, c’est la diversité des enseignements, car je suis de nature curieuse. On ne s’est pas contenté de faire de la programmation gameplay, on a aussi fait de la programmation pour les moteurs de jeu, la programmation graphique et la programmation outils. Donc on est vraiment allé beaucoup plus loin que la programmation purement gameplay et ça c’était hyper intéressant aussi. Des fois, il n’y a pas forcément de frontières entre les disciplines de la programmation. Par exemple sur les Tools Programming, plus tu vas être du côté technique, plus tu vas t’approcher en fait de la programmation moteur. Moi ce qui me plaît beaucoup, c’est la programmation d’outils. C’est de pouvoir faciliter la vie des artistes numériques. Par exemple, lorsqu’un artiste a besoin de réaliser une tâche répétitive sur Unreal. Mon but va être de lui créer un petit outil pour faciliter sa tâche. 

D’ailleurs, je ne regrette pas du tout d’avoir fait les deux premières années de fondamentaux artistiques parce que ça m’a permis d’avoir les bases en 3D et du coup de pouvoir communiquer avec les artistes et de comprendre leur besoin. Tous les étudiants de l’école ont les mêmes bases et c’est hyper important pour pouvoir communiquer, sachant que le jeu vidéo c’est quand même du travail d’équipe. On a toujours gardé une bonne cohésion de classe en s’aidant les uns les autres. Chacun apporte ses compétences dans un projet commun, comme dans un studio. 

Pour être programmeur Tools, il faut vraiment savoir communiquer vu que c’est un métier qui demande de cerner le besoin de l’autre et y répondre le mieux possible. Avoir de l’empathie aussi, pour pouvoir te mettre à la place de l’autre, identifier ce dont il a besoin. Enfin, la maîtrise de C++ est fondamentale. J’ai commencé ma 4e année avec Python car j’avais pas mal de curiosité sur la partie pipeline. Et vu que la programmation outils m’intéressait, ça valait le coup de creuser un peu ce sujet. J’ai ensuite rejoint mes camarades en gameplay programming. Il faut savoir que chaque année, les projets de fin d’études Jeu vidéo partent de rien. Il faut tout créer de A à Z. On échangeait beaucoup avec les 5e année de l’époque pour avoir leurs conseils, notamment sur la façon d’organiser sa 5e année. 

 

LA 5e ANNÉE

J’étais chef d’équipe du projet de fin d’études Claws. C’était beaucoup de travail et de responsabilité mais l’année s’est très bien passée. Cette expérience m’a permis d’affirmer le fait que je voulais me diriger vers un poste de lead car j’aime être au contact des gens, des équipes et les manager. Ce qui m’a rendu le plus heureux, c’est au moment où on nous a annoncé qu’on avait remporté le prix du jury. Toute l’équipe était hyper contente. C’est cette complémentarité de profils qui fait aussi la force d’ARTFX. On est tous partis de la même classe, on a évolué ensemble et ensuite chacun en fonction de ses affinités va se diriger vers une spécialité. Il y a une espèce d’effervescence commune qui fait qu’on n’a pas de souci à créer des projets ensemble en mixant toutes les compétences. On aimerait que notre jeu ait un peu d’exposition, qu’il remporte des prix, comme les Pégases par exemple. Notamment pour valoriser le travail des sound designers et des compositeurs qui ont fait un travail incroyable sur le jeu. Et on a eu une invité de marque, la voix de Brigitte Lecordier et ça ce n’est pas rien ! L’après-midi, nous avions le Job Dating avec les recruteurs des studios. Dans un monde idéal, j’aimerais bien rester dans le coin ou Lyon ou Toulouse. Mais ça me plairait de partir travailler à l’étranger plus tard. J’ai eu l’habitude d’utiliser l’anglais à ARTFX. On a eu beaucoup de cours en anglais tout au long du cursus et c’est quelque chose avec lequel je suis plutôt à l’aise. 

 

LE MOT DE LA FIN 

J’ai construit mon parcours d’études au fur et à mesure, tout n’était pas tracé d’avance. Donc si j’avais un conseil à donner, ce serait vraiment de s’écouter. Je sais qu’on est dans un contexte qui fait qu’il y a certains environnements professionnels qui peuvent faire un peu plus peur que d’autres, plus fragiles, mais en fait, si tu te donnes à fond et que ça te plait vraiment, bah vas-y, tente le coup et n’arrête jamais de développer ta créativité et ta curiosité.

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